L'actualité de la crise : L’EUROSYSTÈME DE LA DERNIÈRE CHANCE, par François Leclerc

Billet invité

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Pendant que les partis du gouvernement de coalition grecque tentent de se mettre d’accord sur un plan d’économies de 11,6 milliards d’euros pour les deux ans à venir, qui va faire mal mais qu’ils doivent présenter comme gage de bonne volonté, les experts européens travaillent à un nouveau plan de sauvetage, appelé de la dernière chance. Reprenant la question sous un angle déjà abordé, une nouvelle restructuration de la dette grecque est à l’étude, politiquement plus vendable que de nouveaux prêts.

Cette fois-ci, la remise de peine ne serait pas supportée par les banques privées, mais par la BCE et les banques centrales de l’Eurosystème qui y avaient échappé. L’ensemble détient en effet de grandes quantités de titres de la dette grecque, acquis dans le cadre du programme d’achat d’obligations souveraines sur le second marché. L’objectif serait de réduire ainsi l’endettement du pays, une tâche que les gouvernements successifs ne parviennent pas à accomplir en dépit de toutes les mesures de rigueur adoptées.

Au passage, cela reviendrait à reconnaitre que les deux plans de sauvetage précédents étaient mal conçus et, quels que soient les retards de réalisation imputables aux gouvernements grecs successifs, ils reposaient sur des hypothèses irréalistes.

La décote qui est désormais étudiée serait plus modeste que les 70% que les banques privées ont déjà dû consentir, et pourrait être de l’ordre de 30%, ramenant l’endettement du pays à un niveau proche de 100% du PIB. Il a atteint le niveau de 132% du PIB fin du 1er trimestre de cette année. Mais les chiffres ne sont pas figés, différentes hypothèses sont sur la table. Selon ce nouveau plan, réduire la charge de la dette pourrait rendre enfin réaliste la poursuite du désendettement, mais au prix d’un très gros effort des Grecs, dont le principe n’est pas abandonné.

La question se pose : comment la BCE et les banques centrales pourraient-elles supporter ces pertes ? Certaines banques, dont la Banque de France, pourraient être amenées à demander à leur actionnaire l’État d’être recapitalisées. La BCE serait dans le lot. La boucle serait bouclée, les États financeraient le plan, mais indirectement et surtout plus discrètement.

L’Eurosystème est déjà devenu la bad bank de l’Europe, détentrice à des titres divers d’actifs dont les banques commerciales se sont délestées avec son assentiment. Il est logique que l’étape suivante consiste à constater des pertes après dépréciation.

Le cas de la Grèce est exemplaire des problèmes que rencontre l’application de la stratégie de désendettement européenne, en dépit de ce genre de finesses. Expliquant pourquoi la BCE et sa planche à billets est de plus en plus regardée avec les yeux de Chimène. La capacité qu’ont les États de financer ou de garantir les emprunts des fonds de soutien, pour aider les États et les banques, finit par trouver ses limites. Le recours au FMI rencontre des obstacles qui le rendent délicat, l’Europe apparaissant auprès des autres États membres comme cherchant à mobiliser à son seul profit l’essentiel des nouvelles ressources.

Il ne reste plus que la BCE vers qui se tourner. Le montage actuellement en discussion repose sur l’obtention par le MES d’une licence bancaire, cette grande histoire du moment risquant de le rester un certain temps, faute d’accord… Il faut pourtant trouver quelque chose : l’addition est sans appel, une fois la dette espagnole financée à l’automne, il ne restera plus de quoi en faire autant pour l’Italie, et augmenter le capital du MES n’est pas une option pour les Allemands.

Le temps des montages financiers tarabiscotés est en passe d’être révolu. Que n’a-t-on vu et entendu comme hypothèses, dont certaines ont dû être abandonnées après avoir été présentées comme réglant la question ! Les Américains sont devant le mur de leur dette (ils disent la falaise) et certains Européens voudraient que la BCE puisse à sa manière s’engager sur la voie tracée par la Fed. Ils ont un train de retard, car celle-ci n’a pas plus de résultat et poursuit sa valse hésitation à propos d’un QE3 aux effets incertains (une injection monétaire destinée à acheter des titres financiers). Une chose est de financer sa dette en continuant de bénéficier du statut privilégié du dollar, autre chose est de relancer par des moyens monétaires l’économie…

Les banques centrales jouent les matamores et cela arrange tout le monde mais ne règle rien.

23 réponses sur “L'actualité de la crise : L’EUROSYSTÈME DE LA DERNIÈRE CHANCE, par François Leclerc”

  1. La deuxième restructuration de la dette grecque va coûter entre 70 et 100 milliards d’euros aux 17 banques centrales nationales et aussi à la BCE. Il va donc falloir recapitaliser les banques centrales nationales et recapitaliser la BCE.

    Deux possibilités :

    1- Les contribuables de la zone euro vont devoir payer entre 70 et 100 milliards d’euros d’impôts supplémentaires pour recapitaliser la BCE et les banques centrales nationales.

    2- Ou alors on va épargner les contribuables : les banques centrales nationales vont devoir vendre une partie de leurs réserves d’or.

    Quelle possibilité vont choisir François Hollande en France, Mariano Rajoy en Espagne, Mario Monti en Italie, etc ?

    Lisez cet article :

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20120727trib000711375/la-banque-de-france-va-t-elle-devoir-vendre-son-or-.html

  2. NEW YORK, 27 juillet (Reuters) – Standard & Poor’s a confirmé vendredi la note AAA de la Grande-Bretagne, la plus élevée de sa grille d’évaluation, et l’a assortie d’une perspective stable en expliquant que l’économie britannique devrait entrer avant la fin de l’année dans une phase de reprise progressive.
    « Nous prévoyons qu’en dépit de sa faiblesse récente, l’économie du Royaume-Uni devrait commencer à se reprendre au second semestre 2012 pour se renforcer régulièrement, et nous prévoyons que la politique économique continuera de privilégier le comblement du déficit budgétaire », explique l’agence dans un communiqué.
    « De notre point de vue, la flexibilité monétaire demeure un atout clé en matière de crédit en raison du rôle de monnaie de réserve mondiale de la livre sterling », ajoute-t-elle.
    La Grande-Bretagne est actuellement en récession, son produit intérieur brut (PIB) britannique ayant reculé de 0,7% au deuxième trimestre selon la première estimation officielle, publiée cette semaine. (voir )
    Les analystes interrogés cette semaine par Reuters estiment à une sur trois environ la probabilité que la Grande-Bretagne perde sa note souveraine « triple A ».
    Pour justifier la perspective stable de celle-ci, S&P dit s’attendre à ce que le gouvernement britannique mette en oeuvre la majeure partie de son programme de consolidation budgétaire et à ce que l’économie se reprenne d’ici la fin de l’année puis se renforcer par la suite.
    Moody’s Investors Service note le Royaume-Uni Aaa et Fitch AAA mais l’une et l’autre assortissent cette note suprême d’une perspective négative. (Luciana Lopez et Caryn Trokie, Marc Angrand pour le service français).

    Un site qui montre l’évolution de la dette publique des pays de l’Europe:
    – Dette publique en euros
    – Dette publique en pourcentage du PIB
    – Excédent/déficit public en euros
    – Excédent/déficit public, en pourcentage du PIB
    http://www.google.fr/publicdata/explore?ds=ds22a34krhq5p_&met_y=gd_pc_gdp&idim=country:uk&dl=fr&hl=fr&q=dette+publique+royaume+uni#!ctype=l&strail=false&bcs=d&nselm=h&met_y=gd_pc_gdp&scale_y=lin&ind_y=false&rdim=country_group&idim=country:uk:fr:it:de&ifdim=country_group&tstart=806882400000&tend=1311804000000&hl=fr&dl=fr&ind=false

    On peut voir que la situation du Royaume Uni n’est pas brillante
    – dette à 85,7% du PIB comparable à la France
    – un déficit 2011 à 8,3% du PIB en 2011 à comparer au 5,2% de la France
    – un pays en récession
    – les taux d’emprunt français et anglais sont comparables

    Malgré cela,S&P garde le triple A avec perspective stable alors que la France a été dégradée.
    Difficile à comprendre .

      1. « Liberté, Égalité, Fraternité »

        C’est pas une devise, ça, Môssieur Letaulier ! 😉

        Ça doit être égalité et fraternité qui déplaisent à S & P’s.

      2. les agences de notations sont detenues par des personnes privees qui…. sont aussi proprietaires des banques de la city. Voila…

      3. La Grande Bretagne est le deuxième producteur pétrolier d’europe : une fontaine d’or noir dans votre jardin et un déluge de royalties depuis 40 ans.

        Si la France baignait dans l’or noir est ce que Jospin, Chirac, Sarko, etc n’auraient pas asommé autant le monde entier de « leur modèle économique », leurs « triomphe libéral », leur génie historique … et autres foutaises populaires.

        C’est quand il n’y a plus de cadeau que l’on voit la valeur d’un système … cqfd en cours.

    1. « L’économie de la Grande-Bretagne, riche et diverse, sa politique monétaire et budgétaire souple et son marché du travail (…) malléable expliquent notre notation sur la dette » de la Grande-Bretagne, a précisé S&P dans un communiqué

      C’est pourtant clair non, vous n’entendez pas cette ode à la compétitivité « coût » que l’on entend partout.

    2. Pour compléter les données:
      – taux d’endettement des ménages en % du PIB au 30/09/2011
      # France : 55,3 %
      # UK : : 94,3 %
      – taux d’endettement des sociétés non financières :
      # France : 66 %
      # UK : 78,2 %

      http://www.banque-france.fr/fileadmin/user_upload/banque_de_france/Economie_et_Statistiques/2011-T3-stat-info-taux-endettement-agents-non-financiers-comparaisons-internationales.pdf

      soit public + privé en 2011 :
      – France : 203 %
      – UK : 256 %

  3. Magouilles de l’EMPIRE US . La City est la plaque tournante de la finance, pas etonnant que la GB en tire un avantage sur sa note.

    Mais on va bien rire quand leur reduction du deficit combinee a la planche a billet produira ses effets sur l’economie reelle… Enfin helas…

    1. L’éthique est résolument incompatible avec toute forme d’avidité….
      Ces « merda crates » ne reculeront devant rien pour faire le buzz et l’audience et c’est bien là que l’on peut constater la déliquescence de notre civilisation puisque ce 3° pouvoir, censé informer, instruire les citoyens désormais ne pense qu’a faire du fric.
      Normal que la grande majorité de la presse appartiennent aux grand groupes français et étrangers.
      Et c’est bien là l’urgence de défendre notre « liberté » de lecture au travers de blog comme celui-ci…

      Ce pauvre bougre, acteur du système en est devenu une victime…puisse son acte insensé servir d’exemple aux autres participants de ce grand cirque du « capital ». Qu’ils retrouvent un peu d’humanité, de compassion, et l’amour de vivre ensemble dans une société plus égalitaire, autre que de partager leurs vacances aux Bahamas, à Ibiza, à ,St Tropez avec leurs complices , attablés sur la plage arrières de leurs Yachts et à participer à leur « Cannobal » annuel au volant de leurs bolides à 300.000€ .
      http://www.youtube.com/watch?v=wZ2WG7YEsi8&feature=related
      http://wzlx.cbslocal.com/2012/06/22/real-life-cannonball-run-video/
      http://www.gumball3000.com/history
      http://cannonballruneurope.co.uk/index.php

  4. Et ce n’est rien à côté des dizaines de millions de personnes,
    bientôt des centaines de millions, conduites au bord de la misère absolue.
    Une civilisation qui s’autodétruit,
    à dépasser au plus vite.
    Restent quelques années encore pour agir !

  5. Entretien avec Michel Feher (philosophe)
    De quels leviers disposons-nous pour faire face au pouvoir croissant des marchés financiers ?

    Pour comprendre le fonctionnement des marchés financiers, il est nécessaire de méditer le chapitre que Keynes consacre à la « prévision à long terme » ainsi que les analyses qu’en tirent certains de ses disciples – de Hyam Minsky à André Orléan. Ces auteurs soulignent en effet que les marchés financiers, dont l’hégémonie caractérise le néolibéralisme, ont un fonctionnement rigoureusement inverse de celui du marché des biens et services, qui est le marché de référence du libéralisme. Sur le marché des biens et services, la fameuse loi de l’offre et de la demande signifie que lorsque le prix d’une marchandise augmente, celle-ci sera moins demandée, et vice versa. En revanche, sur les marchés où se négocient les actifs financiers, lorsque le prix d’un titre augmente, la demande pour ce titre augmente aussi – jusqu’au moment où les investisseurs estiment qu’il est surévalué : aussitôt, son prix baisse, ce qui fait diminuer la demande pour ce titre, etc. Par conséquent, les bulles et leur soudain éclatement ne sont pas des accidents ou des maladies qui menacent les marchés financiers mais bien leur fonctionnement normal. Quant aux points d’inflexion qui marquent le début d’une phase « maniaque » ou d’une phase « dépressive », ils dépendent des paris que font les investisseurs, non pas sur les perspectives économiques à long terme des entreprises ou des États auxquels correspondent certains titres, mais bien sur les paris de leurs collègues spéculateurs.

    Lorsque Keynes écrit son chapitre sur la spéculation, l’économie de casino à laquelle il l’identifie lui apparaît comme une menace pour la capitalisme industriel – même s’il reconnaît que celui-ci ne lui doit pas moins la rapidité de son développement que sa fragilité. Mais aujourd’hui, la « spéculation » n’est plus cette drogue addictive à laquelle l’ « entreprise » a tant de mal à ne pas s’accoutumer : elle dicte l’allocation des ressources et, ce faisant, régit la politique des entreprises et des gouvernements.

    Pour la combattre, les gauches modérée et radicale misent respectivement sur la régulation et la coercition que devraient lui imposer des gouvernements démocratiquement élus. Reste que, depuis trente ans, ce sont bien les marchés financiers qui paient les fins de mois desdits gouvernements. Or, dans la mesure où les prêteurs dispensent leurs largesses où bon leur semble, les États-nations, surtout s’ils n’agissent pas de concert, risquent de jouer les matamores aux dépens de leurs peuples – tout au moins à court terme.

    Plutôt que de prétendre mettre la « finance sans visage » au pas, les gouvernants seraient peut-être mieux inspirés d’aider les gouvernés à peser sur les paris des spéculateurs, à modifier la manière dont ils calculent les risques. Pour agir sur la conduite des investisseurs, il convient donc moins de protéger la population de leurs méfaits que de les soumettre à une concurrence : en offrant aux épargnants des pôles d’investissements alternatifs, fondés sur d’autres critères que la rentabilité à court terme, en instituant des agences de notation sociale et environnementale suffisamment puissantes pour affecter la réputation des entreprises, États et collectivités qu’elles notent – puisque la réputation est l’autre nom du crédit – en permettant aux électeurs de se prononcer notamment par referendum, sur le bien-fondé des politiques « raisonnables » menées en leur nom.

    Le capitalisme libéral a jadis fondé son régime d’exploitation sur l’institution d’un marché de la force de travail calqué sur celui des biens : entrepreneurs ou travailleurs, disaient les libéraux, nous sommes tous des propriétaires dotés du même droit d’échanger ce que nous possédons – capital ou force de travail – au meilleur prix possible. Tout en dénonçant la supercherie de cette représentation, le mouvement ouvrier ne s’est pas constitué en fuyant le marché de travail – ou en réclamant la restauration de l’artisanat – mais en l’investissant : qu’est-ce qu’un syndicat, sinon une association de propriétaires de leur force de travail qui s’unissent pour en tirer un meilleur prix ? De même, aujourd’hui, c’est moins «contre» ou «avec» que «sur» les marchés financiers qu’il s’agit de combattre le capitalisme néolibéral.
    (Extrait)
    http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/240712/credit-estime-de-soi-partage-sapproprier-les-concepts-du-neoliberalisme

  6. Cette fois-ci, la remise de peine ne serait pas supportée par les banques privées, mais par la BCE et les banques centrales de l’Eurosystème qui y avaient échappé

    Si vous me permettez de chipoter quelque peu, le terme « qui y avaient échappé » est certe correct sur le fond mais prête à la confusion.
    De ce que j’en ai compris, les banques privées engagées dans le « trois-quart-de-défaut » de la Grèce ont perdu de l’argent mais au moins, elles en sont sorties. Les banques centrales, elles, ont mis le pied dedans justement, rachetant au rabais la dette une fois restructurée… Cette dette Grecque même après la « remise de peine » est un poids pour qui la détient.
    Lors de la restructuration de ce début d’année, les petits perdants étaient les banques et les grands perdants, déjà à l’époque, étaient les banques centrales…

    L’Eurosystème est déjà devenu la bad bank de l’Europe, détentrice à des titres divers d’actifs dont les banques commerciales se sont délestées avec son assentiment. Il est logique que l’étape suivante consiste à constater des pertes après dépréciation.

    Mais vous vous rattraper 🙂 Merci pour vos analyses monsieur Leclerc,

    au fond, par ce message, je veux juste insister sur ce que vous rappeler plus loin : « L’Eurosystème est déjà devenu une bad bank. »

    Mais je dois avouer que vos 2 premiers paragraphes m’avaient sauté à la gorge !

    Bonne continuation

    1. Ecouté dix mn de la première vidéo…Le paradigme « protection » est intéressant, mais il « tire à la lligne » un peu trop…Et plus il tape dans la logique pour faire rentrer des boulons carrés dans des trous rond, quand ils explique les motiviations des classes moyennes pour ne pas refuser le néo-libéralisme ou adhérer aux stigmates FN posés sur les étrangers…J’y reviendrai…

      1. Je tempère mon enthousiasme. Il explique TRES bien mais il devrait s’arrêter là … Les solutions qu’il propose sont plutôt irréalistes et très mièvres…

      2. Les solutions qu’il propose sont plutôt irréalistes et très mièvres…

        Pourquoi et en quoi ? Par exemple ?

        Mon avis n’est pas arrêté.

        Comme ça, j’avoue ressentir un malaise quasi physique à l’endroit du système d’accrédition, étant plutôt moi-même dans une sorte de phase quasi réactionnaire^^ où je peux mettre un soin tout particulier à déplaire, car oui, ne riez pas, j’espère par là une libération de cette tyrannie qui consiste à devoir se vendre à tout bout de champ, voire, à tout prix surtout…

        Mais bon, j’entrevois des réaménagements possibles. Pour cela il faudrait pouvoir se prêter à l’autre, aux autres dans un rapport qui restaure l’altérité, quand le système actuel le détruit, de façon à se sentir mieux dans nos rapports sociaux. Quelque chose comme ça.

        Arf. Si ça se trouve je n’ai rien compris.

        Sauf qu’il faut trouver le moyen de waouwiser l’à venir, si on veut pouvoir emporter l’adhésion qui permet le changement, comme le vent qui retourne les feuilles des peupliers alignés en bordure des champs dans un ravissant bruissement.
        Olé!

  7. Je vais tenter une analogie.

    On tente de blanchir de l’argent sale(la mauvaise dette). Pour se faire il n’existe qu’une solution qui je pense n’est pas applicable faute d’intelligence collective.

    Il faut que les banques créent de la fausse monnaie en masse et que les banques réachetes des titres de dette d’état à taux négatif.

    On continuerait à perdre de l’argent et payer la dette collectivement. Mais son cout serait acceptable et juste pour tous. Le concept de récession serait alors concrètement maitrisé.

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